
Là, ils jouent à prendre un Uber … fou tout ce qu’on peut faire sur un chantier
Après 10 jours de chantier à Annapolis, nous avons repris la mer pour poursuivre notre route vers le Sud.
Finalement, comme le remarquait cette philosophe, décidément trop peu connue*, nous avons trouvé une solution acceptable dans le 50/50. On a coupé la poire en deux si tu veux, on a fait poncer, puis on a appliqué nous-mêmes les diverses couches de protection sur la coque.

Après ponçage

On avait pas mal d’ouvriers à dispo pour peindre

Tadam !
Avant de se décider on a bien tenté de poncer nous-mêmes, mais c’était clairement loin d’être concluant. Je n’arrivais à peu près pas à tenir la ponceuse (je te vois rire !! je parle d’une ponceuse de pro, spéciale coque de bateau, ultra lourde, et qui aspire la poussière en même temps, un engin fait par les hommes pour les hommes : Tant pis pour eux), tandis qu’Oliv arrivait à un bon résultat mais très lentement. Il lui aurait fallu au moins 15 jours pour tout faire, impossible d’y passer autant de temps.
C’est une solution qui avait aussi l’avantage de nous permettre d’aller passer quelques jours à Washington DC où habitent deux cousines d’Oliv avec leur famille. (rhooo …. Tous les A****d qui nous écoutent vont hurler en t’expliquant qu’en fait ce sont des nièces d’Oliv. Mais il faudrait alors que je t’explique des histoires de décalage de génération… restons-en à « cousines » si tu veux bien, ce sera aussi simple).

La vraie combinaison de Neil Armstrong
On s’est régalé, découvrir Washington, passer du bon temps en famille, oublier nos histoires de coque … bref, c’était génial. Si tu passes par DC, saches que les musées y sont gratuits pour la majorité, il y a donc de quoi s’occuper pendant pas mal de temps.
En rentrant, nous avons donc mis nos habits les plus abimés (ceux de tous les jours en fait !!) et nous avons commencé à appliquer nos successives couches de peinture. Avae Reva a donc changé de couleur, elle est prête pour un nouveau départ.
En même temps, on en a profité pour faire quelques autres bricolages : changer la chaine du mouillage qui était sérieusement rouillée, laver, refaire un peu d’électricité, boucher quelques éclats dans le gelcoat, faire la vidange du moteur … Et je dois reconnaître que cette fois, la vie au chantier ne nous a pas paru si difficile. D’abord, on n’était pas pressé par le temps, des ouragans sont toujours possibles plus au sud, et d’autre part on a apprécié les douches chaudes à volonté, le supermarché à proximité, la laverie … On a aussi rencontré une famille suisse qui a fait quasiment le même trajet que nous depuis un an et qu’on avait encore jamais croisé. Incroyable ! On espère les revoir bientôt, quand ils auront eux-mêmes terminé leur carénage.
Bref, c’étaient encore de belles journées.

Retour à l’eau !

Mieux que bouder : bouder sur papa !!
*i.e. ma mère
Comment ça se passe sur le copyright de la philosophe trop peu connue? On fait 50 /50?
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nan allez, je te laisse tout :-)))
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Les réflexions de la trop peu connue philosophe s améliorent 🙂
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n’est ce pas ? :-))
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Votre bateau va être en meilleur état qu’au départ . Bonne route
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ahah !! Merci ))
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